Malgré une myriade d’associations et une multitude de partis apparemment acquis à sa cause, on a du mal à trouver des gens pour réellement défendre le bilan du quinquennat d’IBK dans les débats contradictoires. Au débat organisé par le Groupement patronal de la presse écrite ce dimanche sur les 27 ans de l’ouverture démocratique à la Maison de la presse, tout comme sur le plateau d’Africable pour le débat sur l’organisation de la prochaine présidentielle, les prétendus soutiens d’IBK ont surtout brillé par leur absence.
Et pourtant, dans les deux cas, comme depuis le début du mandat, les organisateurs s’étaient employés à informer à temps le camp présidentiel. Certains proches ironisent l’incapacité à défendre l’indéfendable et ressortent la critique de la mise à l’écart du parti au profit de la famille. Avec cette fuite en avant, on ne peut que comprendre davantage le refus du président de la République d’être porté par son parti pour son 2e mandat. Entre lui et ses camarades, on joue à un jeu dont on ne connaîtra l’ampleur qu’avec le scrutin du 29 juillet.
En attendant, IBK devra rapidement se trouver des moyens de défense pour affronter les joutes qui s’annoncent très violentes. Avec un bilan mitigé, sa tâche sera loin d’être aisée.
DAK