Tard dans la nuit du lundi au mardi, le président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature, a rencontré les syndicats des magistrats pour une session extraordinaire du CSM. L’ordre du jour, comme on pouvait s’y attendre, portait sur la grève illimitée des magistrats et le bras de fer entre le gouvernement, le Sam et le Sylima.
IBK, visiblement très en colère contre la posture adoptée par les magistrats, a donné tout simplement des garanties par rapport au renforcement de leur sécurité. Sur une éventuelle augmentation du salaire des magistrats, il a montré l’impossibilité de satisfaire à cette doléance. Le Chef de l’Etat n’a pas également apprécié le fait que le service minimum n’a pas été observé par les grévistes et a affiché son entière adhésion à la décision de réquisition du gouvernement.
Cette posture du président Kéita réconforte la position du Premier ministre qui défend mordicus la réquisition des magistrats. Depuis le début du mouvement de grève illimitée, c’est la première fois que le chef de l’Etat prenait position et confirmait en temps qu’il est en phase avec son PM. Malgré cette intervention du président, le bras de fer continue entre gouvernement et syndicats des magistrats.
DAK