Dans quinze petits mois, les Maliens devraient retourner aux urnes pour élire celui ou celle qui aura la lourde tâche de conduire leur destinée durant le quinquennat 2018-2023. Pour certains observateurs, ce rendez-vous électoral risque de ne pas avoir lieu tant la recrudescence de la violence (près de 200 personnes tuées depuis janvier) dans le Centre du pays a fini par faire fuir toutes les autorités politiques et administratives de cette région.
Le contrôle des parties importantes de la région échappent totalement à notre Etat. Dans ce contexte et contrairement à la Constitution, il est impossible d’y tenir des élections. Comme si cela ne suffisait pas, les ex-rebelles mijoteraient un plan pour prendre en otage les scrutins généraux pour faire triompher leur aspiration d’autonomie.
Leur tournée au Tchad et dans d’autres pays s’inscrit dans une logique de volte-face. La Médiation internationale et l’Etat sont interpellés. Ils ont l’obligation de mettre le holà aux tergiversations, accélérer le retour de l’Etat au centre et dans le Nord pour des élections générales apaisés parce que le temps presse.
DAK
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