Les organisations peuls sont à nouveau vent débout après les révélations du mauvais traitement infligé à des Peuls arrêtés le 9 mai et libérés samedi dernier.
Au nombre de 34, ils dénoncent avoir été amenés dans un camp militaire dans la ville de Diabaly avant d’être transférés à Bamako où ils ont bénéficié de l’assistance de la Croix-Rouge et une visite de l’ONU, avant d’être libérés.
Dénonçant la récurrence de mauvais traitements dont sont victimes ses membres, l’Observatoire Kisal engagé dans la défense des intérêts peuls met en garde contre une radicalisation des Peuls victimes d’ »arrestations extrajudiciaires » qui peuvent entraîner des frustrations et entretenir le terreau jihadiste qui existe au centre du Mali ».
Sollicité par différentes presses, le gouvernement prétend « rassembler des éléments sur ces arrestations », avant de s’exprimer. Reste qu’entre-temps, la situation devient de plus en plus explosive et nos autorités regardent ailleurs. Cette politique de l’autruche risque de nous coûter cher, voire très cher.
DAK