Nos compatriotes souffrent sans doute de la cogestion de fait de l’Etat, dirigé au sud par un régime légal et au nord par des bandits armés avec la complicité de la communauté internationale qui refuse de voir en eux les complices de jihadistes et de narcotrafiquants sans foi ni loi.
Les Maliens ont hâte qu’on leur indique la voie à suivre, conditionnalité pour qu’ils retrouvent la sérénité et la paix dont le socle sera leur capacité à ravaler leur orgueil national. Mais, le pire pour moi est la perte d’un ami, d’un frère, j’ai nommé feu Siriman Traoré, décédé dimanche soir à Bamako. Il me disait vendredi dernier que chaque génération a un destin, le nôtre étant d’accepter de mourir avec nos principes pour que demain nos enfants puissent revendiquer notre héritage.
J’implore Dieu que cette ultime conversation entre moi et Siriman résonne à jamais dans mes oreilles pour que je la transmette à tous nos camarades de lutte. Adieu l’ami !
DAK
L’ Indicateur Du Renouveau 2014-05-27 18:16:07