C’est ainsi que se tiendront aujourd’hui deux rencontres sur le sujet : dans un premier temps, le ministre de l’Administration territoriale rencontrera les représentants de la société civile avant de conférer avec la classe politique pour, prévient le gouvernement, parvenir à un consensus sur un report et surtout un calendrier électoral.
Mais d’ores et déjà, les mouvements rebelles et la Plateforme des mouvements d’auto-défense ne semblent pas presser à aller à ces scrutins locales et tiennent à rappeler que les tenir maintenant « n’est pas en harmonie avec les objectifs de paix et de réconciliation recherchées » par l’accord signé qui prévoit une « période intérimaire » de 18 à 24 mois pour permettre la prise de « mesures exceptionnelles » essentiellement administratives et législatives pour permettre la tenue des votes.
DAK
Source: L’ Indicateur Du Renouveau 15/09/2015