Si l’épisode Moussa Mara a été différemment commenté, la visite du Premier Ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, en 6e région dans la localité de Soumpi, cercle de Niafunké, est plus qu’un symbole.
En voulant se rendre sur le terrain, AIM ne pouvait douter qu’un plan machiavélique avait été tracé pour d’abord saboter son initiative qui est d’apporter un réconfort aux populations locales, jusqu’ici senties abandonnées par le niveau national. Ensuite, le chef du gouvernement entendait soutenir la troupe en butte à une recrudescence des attaques terroristes. Des militaires portent plusieurs casquettes : lutter contre le terrorisme, sécuriser le territoire et les populations et participer à la construction de routes vitales pour la région.
Quoi de plus normal que d’encourager un tel geste dont la portée révèle d’un sacrifice ultime. Mais, face aux sabotages au quotidien, les signataires de l’accord, très présents, collaborent peu avec les FAMa. D’où la question de leur sincérité, eux qui clament la paix et le développement. Le hic est que ces groupes armés ne condamnent pas les agressions et ne font rien pour apaiser la tension.
DAK