La fuite d’un document confidentiel relatif au découpage administratif a suscité une multitude de réactions. Déjà au stade de projet, le découpage déchaine les passions. Depuis la publication du document, la toile s’agite.
Fuite ou volonté délibérée de sonder l’opinion ? Une chose est certaine : les Maliens accordent beaucoup d’importance à cette question qui touche chacun dans son terroir. C’est pourquoi, en prenant une telle décision, le pouvoir est dans l’obligation d’engager urgemment de larges concertations.
Eriger certaines localités en cercle ou regrouper des villages, hameaux et fractions en commune devra forcément obéir à des critères qui apaisent le climat social dans le pays profond. Le découpage est perçu par bon nombre de Maliens comme une question hypersensible. D’où la nécessité, pour l’Etat, avant adoption de corriger les insuffisances afin de limiter les rivalités entre villages.
Véritablement, il y a toujours des réalités historiques qui vont revenir et peser dans la balance.
DAK