Même si les Maliens n’ont pas accordé trop de crédit à la tentative de coup d’Etat déjouée la semaine dernière et attribuée au jeune lieutenant Mohamed Ouattara et quelques sous-officiers, la fragilité de l’Etat est palpable, surtout que le régime en place a perdu la confiance et la sympathie d’une grande partie du peuple.
Ce désamour est la conséquence d’une conduite des affaires qui méprise les attentes populaires, les engagements pris vis-à-vis des partenaires techniques et financiers et les promesses faites aux pays naguère amis.
La France, qui voit derrière l’appel au boycott de ses produits la main du gouvernement, précisément de Moussa Mara et malgré la signature d’un accord de défense avec notre pays, n’a plus confiance en IBK contre qui elle préparerait des représailles.
On est loin de sortir de l’ornière.
DAK
Source: 22 Septembre 2014-06-09 16:39:17
