EN UN MOT Ce que les ex-rebelles perdent ce dimanche

La tenue des élections municipales ce dimanche ne mettra pas fin seulement à des autorités municipales illégitimes depuis plus de deux ans. Elle enterre aussi l’espoir de nombreux leaders rebelles d’occuper les mairies dans les cinq régions du Nord.
Avec le scrutin du 20 novembre, à l’exception des deux régions nouvellement créées, les autres grandes villes du Nord auront leurs maires, mettant ainsi fin à la guerre des autorités intérimaires à ces niveaux.
Les leaders rebelles ne pourront se soulager qu’avec les conseils de cercle pour six petits mois. C’est pourquoi, certains d’entre eux feront tout pour empêcher la tenue du scrutin ce dimanche. Mais, à ce jeu, ils ne pourront pas compter sur la complaisance de la force Barkhane qui, selon les informations de Jeune Afrique, a « formellement rejeté ce rôle qui ne correspond pas à leur mission ».
En tout état de cause, ils ne pourront pas présider aux destinées des communes de Gao, Tombouctou et d’autres localités importantes. Cette prouesse est à mettre à l’actif du ministre de l’Administration territoriale.