Cette diligence cache mal les incohérences entre les chiffres, les montants à recouvrer qui seraient de 3 milliards de F CFA pour le Bureau de Vérificateur général alors que le cabinet du garde de Sceaux réclame 39 milliards de F CFA, nettement en dessous des 34 milliards de F CFA de mauvaise gestion dénoncée dans le rapport du Végal.
Les juges ne s’en préoccupent outre mesure, car la sentence politique est déjà tombée : il faut coûte que coûte condamner Haïdara à défaut d’abattre ATT, qui est en réalité la cible principale. C’est désormais aux sages de la Cour suprême de résister à la pression politique. Sinon pour les enquêteurs et l’instruction, les accusations sont insoutenables, mais pour sauver la face du commanditaire, il faut quelqu’un plonge.
DAK
Source: L’ Indicateur Du Renouveau 2014-06-11 02:01:35