La mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger est bloquée au niveau du désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR). Pour accélérer le DDR, le gouvernement a contribué à la mise en place de ses commissions et assuré leur fonctionnement.
Mieux, l’Etat a investi dans la prise en charge du fonctionnement des sites de cantonnement et des primes des ex-combattants.
Toutefois, des obstacles persistent à plusieurs niveaux comme l’engagement et la sincérité des autres signataires. Dans ce cas précis, il fallait d’abord l’accélération du Mécanisme opérationnel de coordination (Moc) dans les régions concernées, mais à ce jour la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) refuse de fournir la liste de ses combattants, sans être inquiétée. Conséquence : les patrouilles mixtes de Tombouctou et Kidal sont bloquées.
C’est donc un sérieux coup d’arrêt que connait le processus de DDR. Pour en ajouter à la confusion, la médiation internationale garde un silence complice sur les retards accusés dans le DDR alors que les autres activités du processus de paix ont démarré (CSA, autorités intérimaires, entres autres).
DAK