Avec le début des activités du Mécanisme opérationnel de coordination (Moc), l’on espérait voir le processus de paix prendre un nouvel envol. Malgré l’attaque du camp du Moc, l’on croyait à la poursuite des actions en cours comme les patrouilles mixtes.
Malheureusement, avec le boycott des activités du Comité de suivi de l’accord (CSA) par la Coordination des mouvements armés (CMA) suivie de la Plateforme, il paraît aujourd’hui bien difficile de se prononcer sur l’accord de paix. Lundi et mardi, les acteurs du processus réunis pour la 15e session du CSA n’ont pu s’accorder sur l’essentiel : la poursuite des activités.
La médiation internationale, le gouvernement et les autres parties, excepté la CMA n’ont pas évolué dans la recherche de solution. La Plateforme, qui a participé aux activités, a fait cas d’arrestations « arbitraires » en son sein opérées par la force Barkhane. Ce qui l’a conduit à emboiter le pas à la CMA dans la politique de la chaise vide. Cette situation créé un blocage du processus de paix et freine son application. Pourtant, ce ne sont pas les questions de fond, notamment l’effectivité des patrouilles mixtes, la mise en place des autorités intérimaires qui devraient être au premier plan.
DAK