Il n’y a pas eu d’autorisation pour l’opposition pour sa marche pacifique de samedi pour réclamer des élections transparentes et crédibles ; l’accès équitable à l’ORTM, arguant l’état d’urgence. Dimanche, les autorités ont pourtant autorisé des caravaniers financés par un certain Sangaré. Ils ont même été escortés par des véhicules de la police. De pauvres journalistes qui ne font que leur travail sont ciblés. On ne devrait plus alors écouter les explications du gouvernement.
Aujourd’hui encore, des milices à visage découvert menacent des journalistes et activistes ou disons ceux qui refusent d’épouser la cause du gouvernement. Ces quelques exemples suffisent pour démontrer le recul en matière de liberté d’expression et de droits fondamentaux de l’Homme au Mali. L’autre avait donc raison de parler de fascisation du régime IBK. Mais que l’on ne s’y trompe pas : le Mali, qui a terrassé le général Moussa Traoré en mars 1991, ne s’accommoderait plus d’un despotisme.
DAK