Un communiqué du ministère de l’Education annonce la correction d’erreurs constatées après la proclamation des résultats du baccalauréat session de juin 2017 au pôle de correction de Koulikoro (Académies d’enseignement de Dioïla, Kati et Koulikoro).
Mais là où le bât blesse, c’est que cette deuxième publication de résultats recale beaucoup d’admis du 19 juillet. Dans certains milieux, l’indignation est à son comble dans la mesure où on affaire à un examen à grand tirage où l’amateurisme et l’étourderie ne devraient pas avoir droit de cité.
Les responsabilités étant situées, les Maliens attendent donc avec impatience des sanctions à la hauteur du délit. Sinon comment comprendre qu’avec toutes les technologies utilisées pour standardiser le processus des examens scolaires, des professionnels du secteur puissent agir avec une telle légèreté ?
D’un autre côté, vu que le mal avait été fait, il aurait plus sage de ne plus recaler ceux qui avaient été déjà déclarés admis par erreur tout en mettant dans leurs droits les candidats méritants omis.
De toute façon, on vient d’ouvrir une nouvelle boite de Pandore avec des élèves et parents d’élèves prêts à monter sur leurs grands chevaux. Pour un oui ou un non. Sans jeu de mots.
DAK
