Il y a un an, précisément le 29 janvier 2016, le peuple malien apprenait avec stupeur la disparition de Birama Touré, journaliste-reporter à l’hebdomadaire « Le Sphinx » au moment où le confrère s’apprêtait à convoler en justes noces. Un an après, aucune nouvelle de Birama Touré.
L’enquête ordonnée est, semble-t-il, morte de sa belle mort et les supputations vont bon train sur cette affaire qui, à s’y méprendre, reste l’un des grands mystères de la République du Mali.
Birama Touré a-t-il été tué ? A-t-il fugué délibérément ? Où est-il encore séquestré quelque part ? Mystère ! Et tous ceux qui suivent l’affaire de très près ne cessent de s’interroger. Une certitude cependant : malgré l’insécurité, malgré la faiblesse des moyens de l’Etat, il nous paraît inadmissible aujourd’hui, surtout avec l’éclosion des nouvelles technologies, qu’un citoyen disparaisse sans laisser le moindre indice et dans l’indifférence de l’Etat.
C’est là que le bât blesse parce qu’il est du devoir de l’Etat d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Or, les services compétents maliens donnent l’impression de s’en laver les mains. La presse devra s’unir pour lever le mystère sur l’affaire Birama Touré.
DAK