Des détachements de la nouvelle armée mise en place depuis la crise politique de 2010-2011, les Forces républicaines (FRCI), ont défilé sur l’esplanade du palais présidentiel devant plusieurs centaines de personnes, le président de l’Union européenne (UE) Herman Van Rompuy en invité d’honneur, le gouvernement et de nombreuses personnalités.
Pour la fête nationale de cette ex-colonie française, un important dispositif sécuritaire avait été déployé dans le quartier du Plateau (centre-ville) qui abrite la présidence.
Six militaires et un assaillant sont morts dans une attaque lancée lundi par des inconnus contre le camp militaire d’Akouédo, dans le nord d’Abidjan, au lendemain de la mort de quatre soldats dans deux assauts dans le quartier ouest de Yopougon.
Le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko a accusé des miliciens et militaires nostalgiques de l’ex-président Laurent Gbagbo, lors d’un entretien mardi sur Radio France Internationale (RFI).
Il a estimé que tout a été ordonné par des militaires pro-Gbagbo depuis le Ghana voisin, où ont trouvé refuge des civils et soldats partisans de l’ex-président après la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) ayant fait 3.000 morts.
Il y avait une complicité dans le camp d’Akouédo, a assuré Hamed Bakayoko, sans plus de détails, affirmant que les assaillants visaient un harcèlement du pouvoir à l’occasion de la fête nationale.
Nous sommes alertés que cette stratégie de provocation est appelée à se poursuivre, donc nous avons donné des instructions à nos hommes, a-t-il souligné.
Le ministère de la Défense avait évoqué lundi soir des actions de sabotage à la veille de l’indépendance, mais s’était gardé de désigner des responsables.
Selon des observateurs, les violences pourraient aussi être le fait d’ex-combattants pro-Ouattara de la période de crise ou de supplétifs de l’armée mécontents de leur sort.
Sans répondre aux accusations du ministre de l’Intérieur, le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a condamné avec la plus grande énergie cette vague de violence meurtrière, jugeant que les attaques ajoutent au climat d’insécurité généralisée.
Dans un communiqué, le FPI exhorte le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour rechercher activement et présenter les auteurs de ces crimes à la justice.
Dans un discours radiotélévisé lundi soir, M. Ouattara a menacé ceux qui entendent créer une psychose, assuré que l’insécurité est désormais limitée à des poches résiduelles et affirmé que la réforme de l’armée, jugée balbutiante par beaucoup, est sur les rails.
(©AFP / 07 août 2012 19h34
ABIDJAN – Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a présidé mardi à Abidjan le défilé militaire marquant le 52e anniversaire de l’indépendance du pays, dans un climat de tension après des attaques ayant tué dix militaires depuis ce week-end.
Des détachements de la nouvelle armée mise en place depuis la crise politique de 2010-2011, les Forces républicaines (FRCI), ont défilé sur l’esplanade du palais présidentiel devant plusieurs centaines de personnes, le président de l’Union européenne (UE) Herman Van Rompuy en invité d’honneur, le gouvernement et de nombreuses personnalités.
Pour la fête nationale de cette ex-colonie française, un important dispositif sécuritaire avait été déployé dans le quartier du Plateau (centre-ville) qui abrite la présidence.
Six militaires et un assaillant sont morts dans une attaque lancée lundi par des inconnus contre le camp militaire d’Akouédo, dans le nord d’Abidjan, au lendemain de la mort de quatre soldats dans deux assauts dans le quartier ouest de Yopougon.
Le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko a accusé des miliciens et militaires nostalgiques de l’ex-président Laurent Gbagbo, lors d’un entretien mardi sur Radio France Internationale (RFI).
Il a estimé que tout a été ordonné par des militaires pro-Gbagbo depuis le Ghana voisin, où ont trouvé refuge des civils et soldats partisans de l’ex-président après la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) ayant fait 3.000 morts.
Il y avait une complicité dans le camp d’Akouédo, a assuré Hamed Bakayoko, sans plus de détails, affirmant que les assaillants visaient un harcèlement du pouvoir à l’occasion de la fête nationale.
Nous sommes alertés que cette stratégie de provocation est appelée à se poursuivre, donc nous avons donné des instructions à nos hommes, a-t-il souligné.
Le ministère de la Défense avait évoqué lundi soir des actions de sabotage à la veille de l’indépendance, mais s’était gardé de désigner des responsables.
Selon des observateurs, les violences pourraient aussi être le fait d’ex-combattants pro-Ouattara de la période de crise ou de supplétifs de l’armée mécontents de leur sort.
Sans répondre aux accusations du ministre de l’Intérieur, le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a condamné avec la plus grande énergie cette vague de violence meurtrière, jugeant que les attaques ajoutent au climat d’insécurité généralisée.
Dans un communiqué, le FPI exhorte le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour rechercher activement et présenter les auteurs de ces crimes à la justice.
Dans un discours radiotélévisé lundi soir, M. Ouattara a menacé ceux qui entendent créer une psychose, assuré que l’insécurité est désormais limitée à des poches résiduelles et affirmé que la réforme de l’armée, jugée balbutiante par beaucoup, est sur les rails.
(©AFP / 07 août 2012 19h34