Selon les enquêtes, avec 80% des 1 61 OOO personnes en situation de handicap qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, la question du handicap doit être considérée comme une priorité dans les politiques économiques et sociales. C’est pourquoi Handicap International s’est inscrit dans cette dynamique d’amélioration des conditions de vie des personnes handicapées à travers ses différents projets.
A cet effet, les actions de ses projets mis en œuvre entre 2003 et 2010 ont permis de financer plus de 270 activités génératrices de revenus et de créer près de 500 auto-emplois dans le district de Bamako, les régions de Ségou, Koulikoro et Tombouctou. La première phase du projet a abouti à la création d’une démarche d’insertion qui a donné des résultats intéressants mais qui demandent à être améliorés et consolidés. Selon le président de l’emploi de l’insertion du handicap et le développement(EIHD), avec la première phase du projet, 65 personnes ont eu accès à un crédit pour mettre en œuvre une activité génératrice de revenus, 64 jeunes ont été formés en divers corps de métiers, 14 jeunes diplômés placés en stages de qualification dans le cadre du volontariat de l’APEJ, 38 jeunes diplômés formés en technique de recherche de l’emploi, plus de 100 personnes alphabétisées et formées en gestion simplifiée, 6 structures accessibles.
En effet, une étude d’impact centrée sur la micro finance, une évaluation externe et un atelier bilan du projet ont permis de mettre en avant la pertinence des activités mises en œuvre tout en soulignant la nécessité de consolider les acquis pour assurer une pérennisation de l’expérience. Pour ce faire, l’organisme et ses partenaires ont estimé que certains points d’amélioration ont pu être soulignés en termes de méthodologie appliquée ou d’orientation. Ceci constitue la base du projet qui doit tenir compte de la consolidation et le perfectionnement du dispositif, l’implication des acteurs de l’emploi, le renforcement des capacités de l’EIHD, la démultiplication de l’expérience des caisses, la nécessité de favoriser les micro projets, le développement d’une stratégie d’embauche, l’amélioration du dispositif de formation professionnelle, l’implication des acteurs locaux.
Fakara FAINKE.