Depuis quelques jours, l’organisation dont le Mali est état membre, la CEDEAO a imposé un embargo jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel à cause du coup d’état contre le président de la République du Mali.
Cependant, certains maliens pensent que cet embargo est une opportunité pour le pays de sortir de ses tripes sa « maliènnété », mais d’autres notamment les commerçants pensent aussi le contraire. Car il pourrait entraîner des conséquences dramatiques pour l’économie.
L’interdiction de faire sortir mécontent les vendeurs de bétail ne nous arrange pas du tout. Des pays voisins s’approvisionnent en viande chez nous. Des informations qui nous reviennent font état de la hausse du prix du kilo de viande dans ces pays. Cette pourrait être avantageuse pour les maliens en voyant une baisse du kilo de viande.
Les pays voisins ne seront pas les seuls affectés même la MINUSMA va être affecté. Selon un responsable de la filière qui a souhaité garder l’anonymat les animaux sont achetés au Mali, acheminés au Sénégal puis abattu dans leur laboratoire et la viande est ramenée à Bamako pour la consommation de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
L’élevage est une pratique très courante et se pratique aisément. Du faite des liens séculaires que les maliens dans les campagnes comme dans les villes entretiennent avec les animaux. Pour la plupart des Maliens, avoir quelques moutons, cheves, poulets ou autre animal domestique est une culture, avec une explication superstitieuse. Présentant, l’animal comme étant une protection.
Mahamadou YATTARA