Elle plaide la cause de l’eau et de la biodiversité au niveau mondial

Monica Medina, secrétaire d’État adjointe aux océans et aux affaires environnementales et scientifiques internationales, et envoyée spéciale pour la biodiversité et les ressources en eau, s’exprime lors de l’Assemblée des Nations unies sur l’environnement à Nairobi (Kenya), le 1er mars. (Département d’État) Monica Medina, première envoyée spéciale des États-Un

Monica Medina, première envoyée spéciale des États-Unis pour la biodiversité et les ressources en eau*, estime qu’il n’a jamais été aussi important pour les diplomates de défendre la protection et la restauration de la nature.

« Je me sens vraiment honorée de porter ce rôle et ce titre », a-t-elle déclaré à ShareAmerica. « Nous sommes dans un monde où la perte de la nature est considérable, au point de constituer une véritable menace potentielle pour la santé de la planète et de ses habitants. »

Sa nomination à ce poste, fin septembre, a fait de Madame Medina une figure de proue au sein du gouvernement américain pour la conservation de l’environnement et la lutte contre la crise climatique. Notons qu’elle est également secrétaire d’État adjointe du Bureau des océans et des affaires environnementales et scientifiques internationales du département d’État. Protéger la biodiversité
Dans ce nouveau rôle, Madame Medina se fait la championne de la protection de nombreuses espèces végétales et animales dans le monde.

Les menaces environnementales auxquelles elle s’attaquera avec les dirigeants du monde entier incluent les crimes contre la nature, dont :

l’exploitation forestière illégale ;
l’exploitation minière illégale ;
la conversion illégale de terres pour l’agriculture ;
le trafic d’espèces sauvages ;
et les crimes liés à la pêche.
Accroître la disponibilité des ressources en eau pour tous
L’une de ses priorités portera sur les moyens de donner à tous un accès à une eau propre et sûre.

Selon les chiffres du département d’État, les deux tiers de la population mondiale manqueront d’eau d’ici 2025. En d’autres termes, ces personnes ne seront pas en mesure de satisfaire leurs besoins vitaux.

Cette situation tient en grande partie aux conditions météorologiques extrêmes – sécheresses et inondations – créées dans le monde entier par la crise climatique.

Madame Medina explique que les pénuries et la mauvaise qualité de l’eau nuisent à la santé et aux moyens de subsistance des populations. Parmi les conséquences possibles figurent des risques accrus de maladies, un frein à l’agriculture et des entraves à la croissance économique. Son travail consistera donc à participer à la mise en œuvre du plan d’action de la Maison-Blanche sur la sécurité de l’eau dans le monde* (PDF, 400Ko).

« Nous voyons dans la pénurie d’eau une menace croissante pour la paix et la sécurité dans de nombreuses régions du monde, et c’est pourquoi nous en avons fait une question prioritaire, a déclaré Madame Medina. Le département d’État travaille avec des partenaires et des alliés dans le monde entier pour renforcer la coopération dans le domaine de l’eau et aborder les questions de gestion de l’eau. »

En sa qualité d’envoyée spéciale des États-Unis pour la biodiversité et les ressources en eau, Madame Medina participe à la 27e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27). Elle assistera également à la Convention des Nations unies sur la biodiversité, une occasion de plus pour elle de plancher sur l’élaboration de solutions climatiques en partenariat avec d’autres pays.

« Nous nous efforçons de faire progresser nos ambitions climatiques, de renforcer la résilience au changement climatique et d’obtenir un résultat aussi solide que possible à la COP27, explique-t-elle. Les États-Unis apportent beaucoup à la table des négociations. »

Source : share.america .gov