De sources crédibles, le chef de file de l’opposition enlevé le mercredi 25 mars dernier probablement par des éléments de la Katiba du Macina d’Amadou Koufa est élu avec près de 80% des suffrages dans la circonscription électorale de Niafunké.
En campagne dans la circonscription électorale de Niafunké, Soumaïla Cissé et sa délégation ont été enlevés, le mercredi 25 mars 2020.Le garde de corps personnel du Chef de file de l’opposition malienne a perdu la vie lors de cette attaque et des membres de la délégation, blessés. Le Front de Sauvegarde de la Démocratie (FSD), front de l’opposition dénonce la responsabilité du Gouvernement.
«Le FSD tient le gouvernement pour seul et unique responsable de ce drame», souligne le FSD dans une déclaration rendue publique le vendredi 27 mars. Dans le document signé par Choguel K. Maïga, le FSD pointe un doigt accusateur vers le Gouvernement qui, rappelle-t-il, avait rassuré les candidats sur sa capacité à les «sécuriser».Et le FSD de dénoncer le refus de sécuriser l’honorable Soumaïla Cissé ou le mensonge d’Etat de pouvoir sécuriser les Maliens en général et les candidats à ces élections en particulier.
Le regroupement politique des opposants exige que Gouvernement fasse tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir la libération saine et sauve de son leader et des membres de sa délégation et ceci dans les meilleurs délais.
Pour le FSD, les élections législatives devraient être reportées conformément à l’article 33 alinéas 3 de la Constitution du Mali relative à l’élection présidentielle. Ce texte dispose que «Si avant le premier tour, un des candidats décède ou se trouve empêché, la Cour Constitutionnelle prononce le report de l’élection».
Abréhima GNISSAMA
