Le traditionnel cadre de concertation entre le ministère de l’administration territoriale et les partis politiques a eu lieu le mardi 30 mai dernier au dit département sous la présidence du ministre Tiéman Huber Coulibaly en présence des responsables des partis politiques. Deux points saillants étaient inscrits à l’ordre du jour de la rencontre à savoir : le calendrier électoral 2017 et la révision constitutionnelle dont le vote du texte est prévu ce jeudi 1er juin par les honorables députés. Un nouveau calendrier électoral, à l’issue de la rencontre, a été établi. Ainsi, l’élection référendaire reste maintenue au 9 juillet 2017. Les élections des conseillers de cercles et régionales sont respectivement prévues pour le 29 octobre et le 26 novembre 2017.
Plusieurs responsables des partis politiques ont pris part à cette première rencontre sous le ministre Tiéman Hubert Coulibaly. Parmi eux, nous pouvons citer entre autre le président du parti Yelema, Moussa Mara, ancien premier ministre, Alassane Dembélé, président de l’Alliance des Nationalistes Convaincus pour le Développement du Mali (ANCD-MALI), Aboubacar Diallo du parti CD (Concertation démocratique) et bien d’autres. D’entrée de jeu, le ministre Tiéman H Coulibaly a présenté ses excuses aux responsables des partis politiques pour le retard pris dans le redémarrage du cadre de concertation institué depuis belle lurette. « Depuis ma nomination, compte tenu de mon agenda très chargé, nous n’avons pas pu tenir cette réunion avec tous les acteurs impliqués dans l’organisation des électorales », a déclaré le ministre de l’administration territoriale, Tieman Hubert Coulibaly. Avant d’ajouter que le calendrier électoral, préalablement établi, ne peut plus être respecté. Il s’agissait des élections locales et communales partielles dans les 59 communes restantes prévues pour le 28 mai dernier et les élections référendaires couplées avec les régionales pour le 9 juillet 2017. A ses dires, la non-convocation de l’Assemblée nationale en session extraordinaire afin qu’elle planche sur la relecture partielle du Code électoral et la relecture du Code des collectivités territoriales, prenant en compte la création des régions de Ménaka et de Taoudéni ainsi que la tenue de la conférence d’entente nationale (CEN), ont été les principales causes du non-respect de ce calendrier électoral. « Plusieurs difficultés s’imposent pour le respect du calendrier électoral, parmi lesquelles, la mise en œuvre dynamique de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, la tenue des échéances électorales pendant la saison hivernale qui coïncide avec les travaux champêtres, les engagements internationaux obligeant le gouvernement à respecter un certain nombre d’éthiques », a-t-il souligné. Par rapport au nouvel agenda des élections de 2017, le ministre Tiéman n’a pas voulu se prononcer sur les dates retenues. Toutefois, il a laissé entendre que cela reste à la phase de proposition. Et d’ajouter que les nouvelles dates feront l’objet d’un communiqué après consultations de tous les acteurs concernés. Cependant, les représentants des partis politiques présents nous ont confié que dans le nouvel agenda proposé par le gouvernement, l’élection référendaire est prévue pour le 9 juillet prochain, les élections des conseillers de cercles couplées avec les communales partielles et les régionales sont respectivement prévues pour le 29 octobre et le 26 novembre 2017. Par ailleurs, le ministre a profité de l’occasion pour inviter l’ensemble des partis politiques dont ceux de l’opposition à participer aux différents cadres de concertation organisés par son département afin d’obtenir l’adhésion de tous les acteurs impliqués dans l’organisation des élections au Mali.
Aguibou Sogodogo
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