Le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita aura-t-il les moyens en 2018 pour se faire élire de nouveau ?A l’approche de cette échéance capitale, la grande famille de la mouvance présidentielle se vide désespérément.
Elu en 2013 avec 77,61 %, IBK avait le soutien de plusieurs partis politiques et associations. Quatre ans plus tard, certains de ses alliés quittent le navire à quelques mois du scrutin. Les démissions se multiplient et le président sortant risque de se retrouver seul.
Après ADP/Maliba, la Sadi, Cap, le parti Yéléma a quitté définitivement le cercle de la mouvance présidentielle. Il était précédé en cela par l’ancien directeur général du CICB, et les deux anciens PDG de la CMDT, Modibo Koné et Kalfa Sanogo.
La défection de ces partis et de ces personnes ressources pourra jouer contre le président de la République du Mali à la course à Koulouba en 2018. Le ministre de la Justice a lui aussi démissionné du gouvernement ce lundi. Comme pour dire que rien ne va plus dans le gouvernement actuel. Ce qui pourrait être fatal lors de l’élection.
Au moment où la mouvance présidentielle se vide, c’est le moment propice pour l’opposition de se renforcer. Face à cette opposition mouvementée, le président de la République aura du mal à s’imposer en 2018.
En 2018, est-ce que IBK peut compter sur ses électeurs de 2013 ?Bien malin celui qui peut prédire la suite. Les chantiers ouverts par le président IBK dans les régions suffiront-ils pour plier le match? En tout cas la bataille pour Koulouba en 2018 s’annonce rude.
Zié Mamadou Koné
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