ELECTION DU C.E DE LA FEMAFOOT, AGE DU 29 AOUT 2019 Liste de candidature conduite par M. Alassane Souleymane

NOTRE PROFESSION DE FOI

«NOUS PROPOSONS UN CONTRAT NATIONAL DU FOOTBALL MALIEN A l’HORIZON 20123, BATI SUR LA CONSTRUCTIONDE LA PAIX EN TOUTES CONVERGENCES, LA PLACE AUX INNOVATIONS ET AUX PERFORMANCES»

Le 29 août 2019, les acteurs du football malien sont invités à se retrouver pour jeter les bases d’une nouvelle ère à travers l’assemblée générale élective de la FEMAFOOT. Cette rencontre est tant attendue de l’ensemble du mouvement sportif national et des férus du ballon rond malien.

Nous tenons ici à exprimer nos vives félicitations aux listes conduites par MM. Salaha BABY et Mamoutou TOURE pour leur acceptation par la commission électorale du Comité de normalisation (CONOR). Que ce dernier reçoive nos vifs remerciements pour le professionnalisme et la clairvoyance dont il a fait montre au cours du processus d’enregistrement et de traitement   des dossiers de candidature  reçus.

Nous encourageons les candidats dont les listes n’ont pu être validées à continuer à servir le football à chaque fois que de besoin.

Nos pensées vont à tous les serviteurs du football, dirigeants, joueurs, agents techniques d’appui,  supporters aujourd’hui disparus et dont nous continuons à perpétuer à la fois l’œuvre et les valeurs.

Nous saluons ici l’amour, l’engagement du public sportif pour nos équipes nationales et nos clubs et leur témoignons notre compassion dans leur douleur face à la longue crise que traverse notre football. C’est une douleur partagée et pour laquelle nous devrons œuvrer ensemble  à en finir.

Sans langue de bois, cette AG du 29 août est attendue pour être celle de retrouvailles fraternelles, celle qui scellera le sort à jamais de ce qu’on appelle la crise du football malien. Une si longue crise qui a cloué nos footballeurs locaux à la maison, réduits à prendre du thé à l’ombre des arbres, à se consoler entre eux dans les grins, à méditer sur leur avenir, sans jamais trouver les réponses, les mots pour les assurer, les rassurer et les réconforter d’une lueur possible.

La prise en main de la crise par la FIFA a amené cette lueur et promet la lumière. La mise en place du CONOR en janvier 2018, l’organisation des AG des 15 juin et 13 juillet derniers sont des étapes constructives de la sortie de crise annoncée pour le 29 août. Il faut allègrement s’en féliciter car les raisons sont suffisantes pour se délecter de la fin de la crise. On ne le répétera jamais assez : le Mali est un pays de football qui n’a pas le droit de voir son train tomber en panne ou dérailler. De Brazza 1965 à la CAN 2019, en passant par la finale de 1972, le premier Ballon d’or africain de 1970 à Salif KEITA, celui de 2008 à FrédericOumar KANOUTE,  le retour au premier plan avec la CAN 1994, le sacre du stade malien en 2009 en Coupe de la Confédération, les deux médailles de bronze à la Can seniors en 2012 et 2013, les sacres continentaux de nos cadets en 2015 et 2017, de nos juniors en 2019, nos  médailles de bronze en Coupe du monde juniors en 1999 et 2015, notre médaille d’argent en Coupe du monde cadets en 2015, etc. Le Mali est une puissance du football continental même sans avoir goûté au bonheur du sacre continental ou de la participation à une Coupe du monde senior.

Ce potentiel est à préserver. Je le dis sans ambages que nous sommes un des rares pays à encore pu sauver son derby national en compétitions championnat et Coupe avec le classico DJOLIBA-STADE. Cette affiche est complète à chaque fois même en match de gala. C’est l’une des plus grosses richesses à préserver. Des clubs comme l’AS REAL, le COB, le CSK, les Onze Créateurs, l’ASB, l’ASOM, LCBA, le CS Dougouwolowila, l’AS Police, l’USFAS, l’US Bougouni, l’USC Kita, le Mamahira AC, l’Avenir de Tombouctou, Sabana de Mopti, AS Bakaridjan, nos clubs nationaux de régions comme le Tata national, le Sigui de Kayes, le Nianan de Koulikoro, le Biton de Ségou, le Debo de Mopti, Elfarouk de Tombouctou, le Sonni de Gao, Attar Club de Kidal, très récemment des clubs jeunes comme Yeleen, Black Star, AS Performance, et bien d’autres apportent leur part de rivalité sportive pour bousculer la hiérarchie et enrichir nos compétitions de leur talent  et de leur engagement.  Tous ces clubs, dans nos compétitions nous offrent des affiches relevées et palpitantes qu’il faut au plus vite retrouver dans nos stades.

Ces clubs, entre nos différentes divisions et compétitions, sont encadrés par nos ligues et districts, nos sous districts qui abattent un travail énorme et remarquable malgré les difficultés conjoncturelles et structurelles ambiantes.

Pour préserver tout cela, il faut  de la sérénité, de l’unité et de l’union des cœurs et des esprits, des valeurs et des compétences. Nous en sommes capables si nous nous transcendons en préférant le bien collectif au  bien privé, le destin commun au destin personnel, l’altruisme à l’égoïsme,  la solidarité au  rejet, le bien au mal, l’amour à la haine.

C’est le choix que le sport et le football nous demandent au quotidien de faire.

LE CONTRAT NATIONAL DU FOOTBALL MALIEN, CONAF 2023

Nous pouvons avoir de beaux rêves pour notre football, des rêves qui peuvent facilement, aisément se concrétiser dans de beaux projets. C’est en cela que nous vous convions à adhérer à notre projet intitulé : ‘’le Contrat national du football malien, CONAF 2023’’.

Nous proposons un contrat national du football malien à l’horizon 2023, bâti sur la construction de la paix en toutes convergences, la place aux innovations et aux performances dans le football malien.

 

Unis au soir du 29 aout 2019, nous pourrons nous projeter ensemble vers des défis objectivement réalisables :

-remporter une CAN senior au plus tard en 2023, au plutôt en 2021 ;

-participer à notre premier mondial senior en 2022 ;

-créer notre ligue professionnelle ;

-amener nos clubs sur le toît de l’Afrique ;

-remporter des compétitions de jeunes au niveau mondial ;

-développer notre football féminin ;  faire du Beach soccer sur nos plages fluviales de Koulikoro, de Gao, de Bafoulabé, de Kayindi, de Kabara, de Konna, sur les sables fins d’Araouane, de Tessalit, de Menaka, de Tessit, du Senno, etc. ;

-faire du futsal dans nos trois grandes salles couvertes à Bamako en attendant d’en avoir dans les régions.

Parmi nos innovations, nous entendons convoquer un colloque sur les objectifs de performances ou sur le financement du sport. Nous entendons mettre plus de démocratie dans notre football en prenant en compte les aspirations des districts et des sous districts. Dans cette optique nous aurons un Forum annuel des Districts de football pour mieux penser le football à la base, de concert avec les ligues régionales.

Le Statut du joueur, de sa licence à son passeport, son assurance, sa protection dans la vie et le jeu sera au cœur de notre programme.

Nous avons des rêves et des ambitions  réalisables parmi tant d’autres. Plus que des rêves ce sont de simples projets qui, pour être simplement réalisés, ont besoin d’un environnement calme pour être planifiés, programmés et être exécutés.

Le sport, à travers le football, est l’un des meilleurs facteurs d’union. En ces moments douloureux du Mali, nos basketteurs et nos footballeurs (tous jeunes) nous apportent tous les mois un brin d’espoir que ce pays peut être porté haut par ses propres enfants, que l’espoir peut prendre le dessus sur le désespoir, que l’union peut gagner sur la division.

Ce 29 août, nous rêvons d’une fête électorale de notre football, où les acteurs vont rivaliser de projets et non d’invectives verbales qui n’auront d’autres effets que de blinder davantage la glace entre les acteurs.

Pour ce  29 août, je me suis mis avec des hommes et des femmes, animés du même esprit sportif de porter le football malien vers le haut, pour aider à briser cette glace qui se dresse depuis des années entre ces hommes et femmes qui pourtant ont donné la preuve palpable de leur investissement pour le football malien en bien d’occasions dans le passé. Nous nous interrogeons encore sur la nature de ce «Satan» qui se met entre eux et qui les empêche de regarder ensemble dans la même direction. En simples acteurs modestes, nous voulons aider à construire et  défendre le projet du nouveau football malien. Celui que nous tous, dirigeants, administrateurs, arbitres, médecins, joueurs, anciens joueurs, journalistes, supporters, mécènes, sponsors, donateurs, tous les acteurs épris d’olympisme veulent pour notre beau pays.

Nous avons élaboré une liste réfléchie, équilibrée et nous avons été heureux de la voir acceptée et validée. Elle ne comporte  pas forcément les acteurs qui ont la force du vote, nous laisserons cela aux délégués des honorables membres de la FEMAFOOT mandatés pour exprimer leurs choix du meilleur projet, pas de la meilleure liste. Car toutes les trois listes retenues regorgent d’hommes de qualité, tous au service du football.

Notre liste comprend  des acteurs  humbles, véritables serviteurs du football chacun à son niveau, aux parcours élogieux et sui sont prêts à pétrir la boue et la farine pour tous les membres de la FEMAFOOT pour le développement du football et l’avenir des pratiquants.

Aux délégués des membres de la FEMAFOOT, à leurs mandants, nous leur rappelons la responsabilité historique de faire le choix du meilleur projet en toute conscience et d’œuvrer à ce que le 29 août soit inscrit dans l’histoire pour un nouveau départ du football malien. Que cette date ne soit pas celle d’un rendez-vous manqué.

La raison devrait l’emporter sur l’émotion.

Sportivement !

Alassane SOULEYMANE, tête de liste

Candidat à la présidence du Comité exécutif de la FEMAFOOT