Ceci au cours d’un séminaire de 4 jours, dénommé «Retraite stratégique de développement institutionnel de l’Assemblé nationale», initié par l’Institut national démocratique (NDI). Ce séminaire regroupe une trentaine de députés et membres du personnel parlementaire.
Durant la rencontre, ils vont examiner les progrès dans le cadre du Plan de développement institutionnel de l’Assemblée Nationale, notamment dans la mise en œuvre des recommandations de l’audit institutionnel de 2010, identifier les priorités institutionnelles essentielles de l’Assemblée nationale et les réformes institutionnelles sur les règles, procédures, et fonctionnement que l’institution parlementaire doit entreprendre pour la rendre plus conforme aux normes internationales, échanger sur les meilleures pratiques et expériences internationales, régionales et sous-régionales de développement institutionnel des Parlements et élaborer un Plan stratégique pour la durée de la législature.
Au cours de ce séminaire, d’éminents experts vont faire des exposés sur des thèmes comme «Normes et pratiques internationales sur la planification stratégique», présenté par Raphael Ouattara, consultant et ancien Directeur résident du NDI au Mali et en Guinée, «Intégration du Genre dans la planification stratégique», présenté par Adiza Lamien Ouando, spécialiste du Genre au NDI, «Les étapes d’un plan stratégique», exposé par Sékouba Diarra, consultant et Coordinateur de la Cellule du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP).
Les députés et le personnel parlementaire vont également plancher sur «L’état de la mise en œuvre des recommandations de l’audit institutionnel de l’Assemblée Nationale 2010 – 2014, les leçons apprises et les enjeux», qui sera présenté par Chérif Diaby, conseiller technique du RECAN.
L’ouverture des travaux était présidée par le 2ème Vice-président de l’Hémicycle, Amadou Thiam, avec à ses côtés le Directeur résident du NDI au Mali, Badié Hima, la représentante du PNUD et de celle l’ambassade royale du Danemark au Mali, Fatimata Ossad.
Dans son allocution d’ouverture, le 2ème Vice-président de l’Assemblée nationale a rappelé que la législature précédente avait entrepris une série d’initiatives allant dans le sens du renforcement de son dispositif institutionnel. Dans cette optique, a-t-il expliqué, plusieurs textes ont été élaborés. Il s’agit d’un manuel de procédures administratives et comptables, de projets d’organigramme et de cadre organique et du plan de formation de l’institution parlementaire.
Malgré ces instruments, a-t-il souligné, la nouvelle législature, composée de plus de 80% de nouveaux élus, est confrontée à des difficultés liées à beaucoup de facteurs endogènes et exogènes. C’est pourquoi il a fondé beaucoup d’espoirs sur cette retraite stratégique de Sélingué.
Car elle se présente à ses yeux comme une solution à certains problèmes auxquels les élus de la Nation sont confrontés dans leurs missions quotidiennes. L’Honorable Thiam a renchéri que cette initiative constituait une opportunité pour les députés d’exprimer leurs préoccupations relatives au travail parlementaire et d’acquérir de nouvelles connaissances.
Youssouf Diallo
Source: Le 22 Septembre 2014-10-23 00:33:31