Le Mali a célébré ce dimanche, à l’instar de nombreux pays musulmans la fête de l’Eïd El Fitr. Cette année, les Maliens ont fêté la fin du Ramadan dans un contexte particulier où malgré la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation, le pays reste toujours sous la menace jihadiste.C’est pourquoi des nombreux fidèles ont prié ce matin pour le retour de la paix et la cohésion sociale. Des Imams et guides religieux ont aussi saisi cette occasion à travers le pays pour demander aux autorités d’être à l’écoute des populations.
Mahamadou Moussa Diallo, Imam de la mosquée de Torokorobougou, au micro de Hamadoun Hama Maiga.
Le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, a profité de cette occasion pour lancer un appel de paix de réconciliation et d’unité à tous les fils du pays. Selon le chef de l’État , au-delà du symbole historique de ce jour, la fête de Ramadan est une occasion de pardon de fraternité de concorde et d’entraide entre tous les Maliens du Nord au Sud.
Ibrahim Boubacar Keïta, Président de la République au micro de Samba DOUMBIA.
Cette fête de ramadan est aussi célébrée dans certaines localités à l’intérieur du pays dans une ambiance plus ou moins festive. Les attaques asymétriques et les menaces d’attaques terroristes ont empêché la tenue de certaines cérémonies dans plusieurs localités du Nord et du centre. C’est en cette occasion que le chef de file de l’opposition invite le peuple malien à prier pour le retour de la paix et de la cohésion sociale .Selon lui « les Maliens doivent discuter et unir leur efforts pour trouver une solution rapide aux difficultés du pays ».