L’Hôtel Onomo abrite depuis, le Mardi 17 janvier 2017, l’atelier de restitution du rapport d’évaluation à mi-parcours du projet NICHE. Organisé par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le présent atelier a pour objectif de mettre tous les acteurs au même niveau d’information par rapport aux avancées du projet à mi-parcours de sa mise en œuvre. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par la représentante du ministre, Mme Traoré Pr. Fatoumata Dicko qui avait à ses côtés le Coordinateur général des projets NICHE et PADES, Bakary Cissé.
Deux jours durant, les participants examineront les résultats du rapport à mi-parcours des deux projets à fin de favoriser leur mise en œuvre. Dans son allocution, le Coordinateur général des projets NICHE et PADES, Bakary Cissé a indiqué que les deux projets concernés ont été bâtis sur la base des études diagnostiques sur l’enseignement supérieur du Mali. Cependant, il sied de noter que l’enseignement supérieur malien fait face à de nombreux défis dont les plus importants sont : la forte demande sociale, la nécessaire évolution et adaptation de ses offres de formation, l’indispensable amélioration des pratiques d’enseignement, de recherche et d’évaluation, mais aussi la transformation de son cadre institutionnel pour une gestion plus participative, plus responsable, plus efficiente et mieux sécurisée. A cet effet, selon M.
Cissé, il s’agira notamment d’appuyer l’instauration d’une gouvernance de qualité au sein des IES en appuyant la conception, la mise en place et le suivi évaluation de la fonctionnalité des outils de gouvernance ; d’appuyer également la formation aux méthodes et outils de bonne gouvernance des acteurs directement concernés ; de concevoir et de mettre en application des mécanismes dynamiques de planification et d’anticipation au sein de toutes les IES avec un point de focalisation au niveau central ; de l’utilisation massive et multisectorielle des TIC dans les systèmes d’enseignement et de recherche ; d’axer particulièrement les efforts sur
l’enseignement à distance qui par ricochet résoudra en partie certains problèmes récurrents dont l’insuffisance du personnel enseignant pour les cours. Pour sa part, la représentante du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Mme Traoré Pr. Fatoumata Dicko a expliqué que ces deux projets participent de vision commune de son département qui est fondée sur la nécessaire autonomie des IES et une gestion fondée sur la transparence, la qualité et l’excellence. Pour elle, aucune amélioration qualitative de notre enseignement supérieur n’est possible sans un système de gouvernance qui confère une réelle autonomie pédagogique et de gestion aux institutions et établissements d’enseignement supérieur et sans une capacité claire et responsable de reddition des comptes et donc sans une culture du résultat.
Moussa Dagnoko
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