C’est pourquoi l’on s’est posé bien des questions suivantes. Nicolas Sarkozy dispose-t-il d’assez de moyens financiers et matériels pour faire face à tous ces problèmes qu’il a lui-même créés de toutes pièces ? A-t-il les moyens de rééditer son exploit de 2007, surtout avec le retour probable de DSK sur la scène politique française? Nicolas Sarkozy pourra-t-il faire chuter le régime du Guide de la Révolution libyenne avant les échéances électorales françaises de l’an prochain ? Autant de questions difficiles à répondre.
Mais ce qu’on est tenté d’affirmer, c’est qu’avec ces déboires qu’il a lui-même créés, Nicolas Sarkozy aura sans doute de la peine à surmonter un seul de ces problèmes, car les Français étaient déjà divisés à propos de la situation de guerre qu’il a orchestrée en Libye pour faire chuter un régime légal au profit d’une rébellion. A ce sale coup, il faut ajouter un autre coup fourré qu’il aurait orchestré pour détruire un très grand personnage du monde : Dominique Strauss-Kahn, affectueusement appelé DSK.
Aussi faut-il souligner, qu’avec ou sans DSK, Nicolas Sarkozy partira perdant à l’élection présidentielle de 2012 face à la personne qui sera désignée pour défendre les couleurs du Parti socialiste (PS) Et comme le dit un adage bambara, « Si tu frappes les fesses de tes semblables sur le chemin de l’aller, dis-toi qu’à ton retour, tu les trouveras bien requinqués pour te rendre la monnaie ».
La suite nous édifiera certainement sur l’évolution de la carrière politique d’un homme qui aura déjà causé beaucoup de torts aux Français, notamment à ceux qui l’ont devancé au Palais de l’Elysée : le cas du Président Jacques Chirac peut servir de leçon à tous. Et que dire du récent cas de DSK et des déboires juridiques qui ont souvent gêné Dominique de Villepin dans sa nouvelle évolution au sein de la classe politique française ? Eh bien, dans quelques mois, il ne plus de doute, ça risquera de barder aussi pour Nicolas Sarkozy.
Par Zhao Ahmed A. Bamba
Le COQ 11/07/2011