Le vendredi 2 juillet dernier, la justice américaine, qui commençait à douter de la sincérité de cette femme de chambre guinéenne, Nafissatou Diallo, a décidé de libérer DSK suite aux propos douteux de ladite femme de chambre. En réalité, il pourrait s’agir d’un jeu orchestré pour briser la carrière d’un homme (DSK) qui ne devait pas mériter un tel sort. Mais quelque part, en décidant de libérer DSK en attendant son jugement le 18 juillet prochain, on a compris que l’homme qui est « tombé du septième ciel au fond de l’océan atlantique » (bien qu’étant sans reproche puisqu’un être humain n’est jamais parfait) n’était pour rien dans cette soi-disant agression sexuelle.
Spécialisée dans le trafic de drogue et de blanchiment d’argent, Nafissatou Diallo, qui serait entrée frauduleusement aux Etats-Unis, croyait trouver dans cette affaire une belle opportunité de se faire de l’argent. Mais hélas, elle semble avoir « tiré son penalty à côté du but », puisqu’elle avait presque tout planifié en oubliant certainement que la défense de DSK était capable de mettre toutes ses stratégies à nu. Aussi, la « brebis galeuse » pourrait être expulsée des Etats-Unis dans les prochaines semaines, à cause de ses mensonges et de son implication dans de sales affaires (trafic de drogue et blanchiment d’argent).
Sur un tout plan, Nafissatou Diallo a fait honte à tout un peuple (le Guinée Conakry), voire à tout un continent (l’Afrique). Personne n’avait cru que cette affaire allait prendre une telle tournure. En effet, depuis le début de cette affaire, qui aurait cru que DSK serait victime d’une machination politique dans le seul de lui barrer le chemin de l’Elysée ? Mais avec ce nouveau rebondissement, nul doute que Nicolas Sarkozy, qui se trouve déjà dans de sales draps (la situation de guerre qui prévaut en Libye étant passée par là), aura certainement mal dormi, puisqu’il est certain que face à un candidat socialiste répondant au nom de DSK, il ne fera que récolter des miettes lors de la présidentielle de l’année prochaine.
Par Zhao Ahmed A. Bamba
Le coq 04/07/2011
