Les fonds mis à la disposition de l’armée et de la diplomatie algériennes contre le Maroc n’ont également servi à rien, puisqu’Alger a lamentablement échoué dans son projet de création d’un Etat qui lui serait inféodé, au détriment de l’intégrité territoriale du Royaume chérifien.
Aujourd’hui plus qu’hier, ce Sahara est Marocain. Il l’est par l’engagement et la détermination de ses dirigeants. Il l’est également par les investissements énormes que le Maroc lui a consacrés. Il l’est aussi par la volonté des habitants qui y vivent et qui se reconnaissent comme sujets de SM le Roi Mohammed VI. En témoigne l’accueil chaleureux et émouvant que la ville de Laâyoune a réservé au Souverain marocain.
A la faveur du quarantième anniversaire de la marche verte, nous étions parmi les 200 journalistes, venus de tous les continents, invités à cette commémoration. Nous avons visionné des documentaires et nous avons fait un triste constat : en 1975, après le départ du colonisateur, le Sahara était une bourgade dans laquelle les conditions de vie étaient difficiles, puisqu’il n’y avait pas d’infrastructures sociales de base.
Aujourd’hui, nous avons découvert une véritable cité, attrayante, propre, charmante, avec ses immeubles, ses voies bitumées, ses écoles, ses centres de santé publics et privés, son université, sa Faculté de santé, et autres. Sans oublier ses hôtels futuristes, y compris face à la mer.
Les routes sont nombreuses, l’électrification et l’eau devancent les populations. C’est ainsi que nous avons vu des espaces viabilisés sans aucune présence humaine. Le Sahara marocain est bien occupé, de façon intelligente et futuriste. On peut parcourir cinq kilomètres, voire plus, viabilisés dans le désert et ensuite arriver à tout un quartier, ou une cité bien bâtie, bien peuplée, avec toutes les commodités.
Il faut dire que les populations de Laâyoune sont très affables, très reconnaissantes envers leur Roi, SM Mohammed VI, qui poursuit le développement de leur contrée à travers un nouveau programme, le «Modèle de développement des provinces du Sud».
Il s’agit d’un investissement de 77 milliards de dirhams, soit 8 milliards de dollars, pour passer véritablement à l’action, au seul bénéfice des populations. S’y ajoutent, pour la décennie en cours, la valorisation de la culture sahraouie (hassanie), le renforcement de l’unité nationale et la consolidation de la sécurité et de la paix.
Il ne reste à l’UA qu’à revoir sa position et à l’ONU, dont on demande le départ, de faire ce constat: le Sahara espagnol est Marocain, comme l’atteste l’avis consultatif de la Cour Internationale de Justice du 16 octobre 1975.
«Ce territoire relevait du système juridique musulman, fondé sur le lien religieux de l’Islam et sur l’allégeance (beya’a) des diverses tribus au Sultan marocain…». Sans compter l’article 6 de la Résolution 1514 des Nations Unies, sur lequel peut toujours se fonder le Maroc pour préserver son unité nationale et son intégrité territoriale.
Le Sahara espagnol, qu’on le veuille ou pas, est donc Marocain, tant sur le plan juridique que de par le consentement des populations qui y vivent. Sans oublier les moyens financiers importants investis.
Vive donc le Sahara marocain, pour le bonheur de ses populations et du Royaume chérifien.
Chahana Takiou
Source: Le 22 Septembre 12/11/2015