Le round capital prévu ce janvier finira par être remis à février et ce dau milieu de beaucoup de doutes. D’abord celui clairement exprimé par les Marocains, une partie prenante qui se sent marginalisée dans le processus de règlement d’une crise qui concerne tout le Sahel-Sahara. Ensuite les grincements de dents de plus en plus entendus au Sud comme au Nord contre tout accord sapant la République et la nation. Enfin le terrain lui-même est devenu très glissant depuis quelques jours.
Les attques répétées plus dans le centre du pays, c’est à dire Nampala, Dioura, Tenenkou, ajoutées aux actions kamkazes ou aux degáts des mines dans la region de Kidal en particulier prouvent que le vrai déterminant de la paix c’est plus les forces jihadistes auxquels Bamako circonscrit la négociation. Sur cette donne qu il faut avoir la lucidité de prendre en considération sont venus se greffer les combats entre groupes loyalistes et groupes disidents à Tabankort ainsi que la riposte cette fois ci sanglante de la Minusma contre des combattants de la coordinatioms des groupes armés.
Une frappe aérienne venue du contingent néerlandais qui a fait une dizaine de morts et plus de blessés et qui a provoqué la colère de Kidal depuis hier. C’est la première fois que la Minusma qui q perdu une trentaine de soldats dans notre crise riposte aussi vigoureusement. Elle assure avoir tout fait pour éviter d’en arriver au coup de feu avec une partie au conflit. Legitime défense ou non, la sorte musclée des soldats de la paix pourrait bien être un tournant décisif pour le processus de paix au nord du Mali. En tout cas, les groupes armés après l’indignation manifestée ne manqueront pas de tirer les leçons de ces regrettables incidents. Alger en profitera sans doute en février.
Adam Thiam
Source: Le Républicain 2015-01-23 00:40:21