Il y a un an. Quasiment jour pour jour que l’ancien haut représentant du Président de la République dans le dialogue inclusif inter Maliens est nommé à la Primature. C’était le 10 janvier 2015, sans grande surprise tant les Maliens caressaient le doux vœu de voir ce haut commis de l’Etat tenir les rênes de la Primature. Les multiples messages de félicitations qui fusaient de part et d’autre, on se souvient, soutenaient à n’en pas douter ce réel engouement.
Les Maliens, dans le feu de la crise sociopolitique depuis l’année 2012, n’avaient de mieux à espérer que la nomination à la tête de l’attelage gouvernemental d’un homme qui aura exercé avec brio, les fonctions de haut représentant du président de la République pour le dialogue inclusif inter-malien afin de poursuivre les efforts engagés en faveur de la paix et de la réconciliation.
Depuis un an sous les orientations du Président de la République, il a su manager de fort belle manière et rehausser l’image du Mali en imprimant un cachet particulier aux actions gouvernementales.
Sous son impulsion, les actions de développement, de sécurité, d’information et de communication sont menées, de jour comme de nuit, afin d’éviter que le Mali soit pris en otage par quelque Prophète de Cassandre.
En une année, Modibo Keïta continue de mener à bon port sa mission. Il a fait montre d’une grande capacité managériale et de grande disponibilité malgré le poids de l’âge.
Le gouvernement capitalise et sous sa conduite, en un an, la stabilisation du pays, la sauvegarde de l’unité nationale et de la cohésion sociale à travers les actions de réconciliation nationale, la mise en œuvre d’une communication saine et pédagogique, et la confiance des partenaires Techniques et financiers.
Toute chose que même ses détracteurs doivent lui reconnaitre. Ces derniers pourraient encore réviser leurs copies. Il a encore de beaux jours à passer à la Primature.
Que dire de l’année 2016 ? Sûrement, elle ne sera pas de tout repos pour le P.M et son équipe, au regard des multiples défis à relever. Cette année est pour le PM non seulement synonyme de la quête d’une confiance renouvelée, mais aussi celle d’une véritable détermination dans la gouvernance politique et économique en vue de la consolidation des acquis qui injecteront une nouvelle dynamique à l’économie nationale.
Cependant, l’abre ne doit pas cacher la forêt nonobstant la volonté politique affichée. En effet, les conditions de vie des Maliens sont difficiles, affligeantes et parfois insupportables. La cherté de la vie n’est plus qu’un secret de polichinelle. C’est pourquoi, le Gouvernement en 2016 doit mettre les bouchées doubles pour abréger la souffrance des Maliens par la mise en œuvre d’une politique économique et sociale à la mesure des légitimes attentes.
Plaise à Dieu.
Moussa Wélé Diallo