Selon lui, ceci est purement et simplement un dédain du maire à leur égard. « Nous refusons une telle décision et l’ensemble des commerçants ont décidé de ne pas payer », a dit Lahalaou Simpara.
Dans leurs interventions Djeri Coulibaly, Ablaye Cissé, Fanta Dembélé, respectivement président du marché rose, du marché légume et présidente des femmes, ont indiqué que plusieurs rencontres ont eu lieu entre la mairie, la CCIM et leur groupement mais sans résultat. Ils estiment que cette augmentation de 35% plus la TVA les amène à 53%. Les différents intervenants ont évoqué les difficultés qui secouent actuellement le monde du commerce. Il s’agit de la crise qui a eu lieu en Guinée, et actuellement la crise ivoirienne.
Les orateurs ont souligné que les commerçants maliens sont aujourd’hui à genoux. Le président de la coordination des commerçants détaillants, Hama Aba Cissé, vice président de la chambre de commerce et d’industrie du Mali a tout d’abord félicité cette mobilisation des commerçants détaillants. Il a rappelé leur dernière réunion avec la mairie le 16 février dernier. Selon lui, les négociations continuent mais pour le moment c’est le statu quo. « Nous ne voulons plus la présence des policiers dans les marchés », a dit Hama Cissé. Il a invité les commerçants à s’acquitter de l’ancien taux.
Fakara Faïnké
Le Républicain 18/03/2011