La grève de 96 h du Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités (Sypesco) paralyse les établissements secondaires. Le syndicat exige de réforme majeure dans le secteur de l’éducation.
Le mardi 13 décembre, le Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités a entamé quatre jours de grève sur toute l’étendue du territoire. Ce mot d’ordre de grève fait suite à l’échec du processus de dialogue initié par le ministre du Travail et de la Fonction publique sur des points de revendications.
Les syndicalistes revendiquent l’intégration de tous les enseignants des collectivités dans la fonction publique de l’Etat, l’alignement des salaires des enseignants de l’enseignement secondaire sur ceux de la sous-région par une bonification d’indice, la régularisation de la situation administrative et financière des sortants de l’EN Sup (nouvelle formule) au même titre que ceux de l’ENI et de l’IPR/Ifra.
Le Sypesco invite aussi l’Etat à l’amélioration du statut particulier des enseignants du secondaire et l’adoption d’un plan de carrière, au relèvement des primes de hiérarchisation, soit 75 000 F CFA pour les professeurs titulaires et de 100 000 F CFA pour les professeurs principaux.
Selon le secrétaire général du syndicat, Adama Fomba, la formation continue et l’octroi à tous les professeurs des primes de documentation et de recherche (15 000 F CFA/mois), la sécurisation des enseignants servant dans les régions du Nord ainsi que le paiement de leurs frais de retour (250 000 F CFA), font partie des doléances.
Cette grève intervient une semaine après celle des six syndicats : le Syldef, le Syneb, le Syntec, le Synesec, le Synefct et la Fenarec.
Bréhima Sogoba
