Il affirme également qu’il ne tolère pas l’instrumentalisation de l’école par les politiciens. Les autorités de la transition seront-ils capables de réveiller l’école de son lourd sommeil depuis plus de vingt ans ?
En 2011, l’école malienne a été frappée par un coup dur suite à des grèves illimitées tantôt par les enseignants tantôt par les étudiants. Les autorités de l’époque avaient eu du mal à sauver l’année académique. La plupart des facultés ont été victimes d’une année blanche.
L’année 2012, une année aveugle, terrible pour le Mali qui a conduit à renverser le régime en place par les militaires le 22 mars, conduisant le pays dans une crise sans précédent. Malgré cette crise, les autorités de la transition ont voulu faire croire aux parents d’élèves déçus depuis plus de 20 ans, qu’ils ont la capacité de rendre notre l’école compétitive dans la sous-région, en sauvant l’année où les parents d’élèves et les étudiants n’avaient aucun espoir.
Mais compte tenu de la faiblesse des élèves et étudiants, les politiciens décident de les instrumentaliser : en organisant une marche pour parler de revendication. Ayant vite compris le motif, le gouvernement a décidé de fermer les classes jusqu’à nouvel ordre afin de mettre à l’abri les élèves contre toute agression des personnes mal intentionnées. En tous les cas, les élèves doivent comprendre que les politiciens sont leurs vrais adversaires.
Maliki Diallo
L’ Indicateur Du Renouveau 2013-01-11 01:22:29