L’Ecole de Maintien de la Paix poursuit normalement le programme d’instruction approuvé en début d’année. Elle devient une destination incontournable sur l’échiquier des centres de référence en matière de soutien à la paix, en abritant les activités d’autres partenaires et élargit son cercle d’audience. Selon le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Natié Pléah, « la désignation de l’Ecole de Maintien de la Paix de Bamako à la présidence de l’Association Africaine des Formateurs au Soutien de la Paix (APSTA) lors de l’Assemblée Générale de l’Organisation continentale, tenue au Caire en Egypte, du 23 au 28 octobre 2011, vient récompenser les efforts de l’ensemble du personnel de l’Ecole au service de la paix ».
Il a exhorté l’encadrement de l’école à porter haut le flambeau des Centres africains à la conférence de l’IAPTC qui se tiendra dans quelques jours, en Pennsylvanie aux Etats-Unis d’Amérique, du 14 au 20 novembre 2011. Cependant, suite au retrait de certains contributeurs du Conseil d’Administration de l’Ecole de Maintien de la Paix, la nécessité se fait sentir de trouver d’autres partenaires financiers pour l’Ecole, a indiqué le ministre. Il a sollicité, à travers les délégués, l’implication de leurs Etats respectifs en vue d’identifier et de convaincre d’autres pays du Nord à soutenir l’Ecole de Maintien de la Paix « Alioune Blondin BEYE » de Bamako. « Nous devons nous employer résolument à donner à la seule Ecole Francophone du continent dédiée aux opérations de maintien de la paix, les moyens nécessaires à l’accomplissement de ses missions », a-t-il souligné.
Selon le Directeur Général de l’école de Maintien de la Paix « Alioune Blondin BEYE » de Bamako, le Général Souleymane Sidibé, le budget de l’école qui est de 1 milliard 740 millions de Fcfa a connu une augmentation de 24 % due au nombre croissant des stages et des besoins d’infrastructures. Ces formations concernent 60% de militaires, 23 % de policiers et 17 % de civils. Par sexe, il y a 90 % d’hommes contre 10 % de femmes, a précisé le Général Souleymane Sidibé.
L’Ecole de Maintien de la Paix s’attèlera l’année prochaine à l’élaboration d’un plan stratégique, à plus long terme, qui couvrirait une période d’au moins trois à cinq années, et qui lui permettrait assurément d’avoir une meilleure maîtrise sur ses projets et leurs financements.
B. Daou
Le Républicain 11/11/2011