Le secrétaire général de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) Hammadoun Amion Guindo et ses camardes, remontés à bloc contre le gouvernement, ont organisé, le jeudi 17 mars 2016 dans les locaux de la centrale syndicale, une grande assemblée générale d’information. Devant un parterre de militants engagés et déterminés à revendiquer leurs droits, les leaders syndicaux ont confirmé le mot d’ordre de grève prévu pour les lundi 21 et Mardi 22 Mars 2016.
‘’C’est un combat qui est désormais engagé contre ce gouvernement qui foule au pied ses textes et la CSTM ne reculera pas. Nous nous battrons avec tous les moyens légitimes pour qu’on nous mette dans nos droits’’, c’est par ces mots qu’Hammadoun Amion Guindo, le secrétaire générale de la CSTM, a planté le décor. Il ajoutera que le gouvernement est de mauvaise foi.
« Ils nous trouverons sur leur chemin », annonce-t-il. Le secrétaire général de la CSTM a rappelé les moult tractations enclenchées afin de mettre les militants de la centrale syndicale dans leurs droits. « Ces tractations ont tous tourné au vinaigre à cause de la mauvaise volonté du ministre du travail de la fonction publique et de la reforme de l’Etat Mme Diarra Raky Talla.
Le gouvernement en voulant saboter notre grève a précipité les dates des compositions des élèves, et l’assemblée générale de ce matin a fait échouer leur plan machiavélique contre les élèves maliens. Ils ont parachuté ces dates sans tenir compte du temps qu’on accorde aux élèves pour réviser les leçons. La plupart des enseignants sont au rendez-vous et leur plan à échoué Un tel acte est-il digne d’un gouvernement qui a soucis de l’avenir des ses enfants ?», s’est interrogé le secrétaire général de la CSTM.
Selon Hammadoun Amion Guindo, la Centrale maintient son mot d’ordre de grève. « La grève des lundi 21 et Mardi 22 Mars 2016 est inévitable. Restons mobilisés et engagés et nous gagnerons la lutte, une lutte légitime en faveur d’un Mali prospère », a déclaré M. Guindo.
Pour sa part, Amadou Coulibaly, le secrétaire général du Syndicat National de l’Education de Base (SYNEB) a inventorié les multiples difficultés auxquelles les enseignants maliens sont confrontés et a fait savoir que cette grève n’est que le plan A des stratégies de la centrale syndicale. « Nous avons un plan B et si nous le mettons en place, le pays tremblera et tous le Mali saura que nos revendications sont légitimes », a-t-il indiqué.
Lors de l’assemblée, beaucoup de secrétaire généraux se sont succédés au pupitre et ont tous blâmés la « mauvaise volonté du gouvernement et du ministre du travail, de la fonction publique et de la reforme de l’Etat Mme Diarra Raky Talla à respecter leur engagement envers la centrale syndicale ».
La centrale syndicale s’est engagée a continuer la lutte jusqu’à trouver satisfaction sur tous les points inscrits dans son cahier de charge.
Moussa Samba Diallo