En outre, il s’agit d’amener les décideurs à appliquer les conventions signées et ratifiées ainsi que les politiques et programmes adoptés ; informer les participants sur la politique nationale de solidarité et le programme de réadaptation à base communautaire (RBC) ; renforcer les connaissances des participants sur les approches droit, équité et inclusions (D, E &I) ; partager et mutualiser les approches et technologies appropriées d’intégration des besoins des personnes handicapées, etc. Il a été constaté qu’en dépit des engagements et des efforts fournis par les Etats et les PTF, les personnes en situation de handicap vivent dans un environnement qui ne facilite pas toujours leur participation à la vie sociale.
Elles sont confrontées à des difficultés d’accès aux services sociaux de base, dont l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement. Les personnes en situation de handicap sont parmi les plus vulnérables. Dans cette couche, les personnes âgées, les femmes et les enfants sont les plus exposés.
C’est un forum multi-acteurs qui regroupent 250 participants dont de hautes personnalités. 8 pays africains (le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger, la Sierra Leone, le Nigeria etc.) prennent part à ce forum.
L’ouverture des travaux était placée sous la présidence du directeur de cabinet du Premier ministre, Boubacar Sow.
« Nous sommes sur une question spécifique. Les personnes en situation de handicap constituent une frange importante de la population frappée par la pauvreté. Elles sont estimées à plus de 15 % de la population mondiale et à plus de 15,5 % de la population du Mali selon le rapport mondial sur le handicap de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié en 2011. Donc on ne peut ne pas tenir compte de ces 15,5 % de la population alors que les Nations unies considèrent l’approvisionnement en eau potable, l’hygiène et l’assainissement comme un droit. Et c’est bien parmi les priorités du gouvernement », a expliqué le ministre Sow.
Le ministre du l’Action humanitaire, de la Solidarité et des Personnes âgées, Dr. Mamadou Sidibé, a expliqué que le Mali dispose de textes pour l’accès des personnes en situation de handicap à l’eau potable, hygiène et assainissement, mais qu’il s’agit de les appliquer. C’est une question transversale, dira-t-il, qui figure parmi les priorités du gouvernement. « Les personnes en situation de handicap doivent exiger leurs droits comme stipulé par l’Assemblée générale des Nations unies », a-t-il précisé.
Un stand pour promouvoir le savoir-faire des personnes vivant avec le handicap y est ouvert.
A. D.
L’ Indicateur Du Renouveau 2013-05-30 03:15:15