La situation politique au Mali est dans l’impasse. A une semaine de la fin du mandat du président intérimaire, Pr. Dioncounda Traoré, on ne sait pas qui va diriger la nouvelle transition qui doit en principe être mise en place la semaine prochaine. Les négociations entre l’ex-junte et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) piétinent.
Djibril Bassolé, le chef de la diplomatie burkinabé, et Adama Bictogo, le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, seront de retour à Bamako ce mardi pour poursuivre les discussions avec l’ex-junte. Objectif ? Trouver le nom du futur président qui doit diriger la période de transition le 22 mai prochain.
Blocage
Et c’est le nom de ce futur président intérimaire qui constitue présentement la pomme de discorde entre l’organisation sous-régionale et le Comité national pour la restauration de la démocratie et le redressement de l’Etat (CNRDRE).
En effet, les partisans de l’ex-junte souhaitent voir leur leader, le capitaine Amadou Haya Sanogo, remplacer le président intérimaire, Dioncounda Traoré. Alors que celui-ci est le favori de la Cédéao qui souhaiterait qu’il reste au pouvoir pour une période d’un an.
En attendant, à Gao, dans le Nord du pays, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et Ansar Dine poursuivent leurs négociations pour aboutir à un rapprochement entre les deux mouvements rebelles touaregs du Nord du Mali.
BD
L’ Indicateur Du Renouveau 15/05/2012