Ils sont au total 78 personnes sur un effectif de 82, selon les conférenciers Issiaka
Baba Traoré et Ibrahim Maïga. Ces deux porte-paroles reprochent à Boubacar
Diakité, d’avoir accordé à sa première épouse un prêt de 17 millions de nos francs,
un montant qui, selon eux, n’a jamais été remboursé. Cette conférence intervient
après que les pétitionnaires aient rencontré le Conseil d’Administration.
Selon Issiaka Baba Traoré, le personnel a fait une correspondance avec ampliations
à la présidente du Conseil d’Administration Bamoussokoro Soumaoro, à la cellule
de contrôle et à l’UNTM, pour dénoncer la gestion autocratique du patrimoine de
la société. Car a-t-il expliqué, «l’affaire de Misselini est une affaire de nous tous.
Nous ne pouvons pas rester indifférents à ce qui se passe. «Misselini traverse un
moment difficile avec des mesures de diminution de salaire de 15%. Malgré tout,
nous avons de craintes sur la possibilité pour notre caisse de faire face aux charges
du personnel. A ce titre, nous avons rencontré le Conseil d’Administration pour
discuter de tout ce qui se passe afin de trouver un terrain d’entente. Après plusieurs
rencontres, le Conseil d’administration ne nous a pas compris».
Joint par téléphone, le DG réfute ces accusations et affirme que le fond du problème
réside dans sa volonté de procéder à l’audit de la caisse. Sur la question de
détournement de la parcelle, Boubacar Diakité affirme que le terrain que Misselini
s’est procurée, se trouve malheureusement sur un titre foncier à problème, le
TF 1621. «J’ai construis sur ma parcelle avec mes propres moyens. Je continue
jusqu’à à rembourser les frais de ma parcelle» affirme Boubacar Diakité. Avant de
reconnaitre que sa 1ère épouse doit effectivement à Misselini. Mais sur le montant de
cette dette, le DG précise : «ce n’est pas 17 millions, mais plutôt 13 millions de nos
francs. Sur cette somme, elle a payé une partie. En plus de cela, il y a des garanties
financières de 4 millions.»
A suivre
Yaya Samaké
22 Septembre 16/02/2012