« Je n’ai commis ni crime, ni délit », a écrit l’intéressé dans une lettre lue mardi par le président du tribunal correctionnel de Lille lors du procès contre un groupe de 14 personnes mises en examen pour « proxénétisme aggravé en réunion ».
Selon l’instruction, il existe des preuves irréfutables attestant que DSK jouait le rôle principal dans l’organisation des « soirées libertines » à l’hôtel Carlton de Lille et qu’il savait que les femmes participant à ces soirées étaient des prostituées. Ces preuves ont suffi à accuser l’ex-dirigeant du FMI et ses co-prévenus de proxénétisme, pratique sanctionnée en France au pénal.
« Je ne savais rien du caractère prostitutionnel de ces soirées », a déclaré M. Strauss-Kahn à sa décharge.
Selon la législation française, les intéressés risquent jusqu’à dix ans de prison ferme et une amende de 1,5 million d’euros.
A son arrivée au tribunal, DSK a été accueilli par trois militantes du groupe féministe ukrainien Femen. Torse nu, criant « Macs ou clients déclarés coupables! », elles ont tenté de grimper sur le toit de la voiture de l’ex-ministre socialiste. L’incident n’a duré qu’une minute: les policiers en service devant le tribunal ont plaqué les activistes au sol.
http://fr.sputniknews.com 2015-02-10 08:59:47