Les Lampions se sont éteints le samedi 20 février 2016 à l’Ecole de Maintien de la paix de Bamako sur la troisième session de formation portant sur le Droit international des droits de l’homme, le droit international pénal et le droit des réfugiés. Cette formation de six jours organisée par la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté (FNF), en partenariat avec l’Institut International des Droits de l’Homme (IIDH), la Division des Droits de l’Homme de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), et le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’ambassade de France au Mali a regroupé 139 personnes venues de plus d’une dizaine de pays. La cérémonie de clôture de ladite session était présidée par Mme Sanogo Aminata Mallé, ministre de la justice et des droits de l’homme, Garde des sceaux en présence de nombreuses autres personnalités.
Dans ses mots de remerciement, le directeur de la DDH-Minusma, Guillaume Ngefa a fait savoir que les thématiques développées lors de la formation sont importantes et sont plus que jamais d’actualités. «Face aux questions légitimes qui se posent à nous en matière de justice pénale tant au niveau national qu’au plan international, de protection des personnes à la faveur de crises multiformes que traverse le monde, la responsabilité nous incombe de prendre des mesures urgentes et ciblées pour y répondre de façon efficace et durable. Je n’ai aucun doute que les différents cours généraux et les cours thématiques dispensés par les Experts de même que les fructueux échanges que vous avez eus vous ont permis, non seulement de rehausser votre niveau de connaissance, mais aussi de renforcer vos compétences techniques pour la prise en charge de ces problématiques majeures», a-t-il dit.
Pour sa part, Daouda Seck de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté (FNF) a exprimé ses sentiments de satisfaction pour la tenue de cette formation. Aux dires de la chargée de programme de l’institut international des Droits de l’Homme (IIDH), Fondation Réné Cassin, Dr Muriel Sognigbé Sangbana, la session de formation a atteint ses objectifs. En outre, elle a apprécié la qualité de l’auditoire, l’expertise des enseignants et le cadre d’apprentissage qu’est l’école de maintien de la paix de Bamako. Par ailleurs, elle a souhaité que l’attente des victimes soit comblée par la justice pénale internationale. «La promotion et la protection des droits de l’homme doit être au cœur de nos actions», a souligné Davidse Koen de la Minusma.
Enfin, Mme le ministre a invité les participants à partager leurs expériences afin que la formation puisse avoir un impact positif. A l’en croire, la protection et la promotion des droits de l’homme est l’une des priorités du gouvernement. L’accompagnement de son département ne fera pas défaut pour la consolidation des droits humains, a-t-elle conclu.
Aguibou Sogodogo