La Coalition malienne des défenseurs des droits de l’homme (COMADDH) et le Comité de plaidoirie espoir ont organisé le samedi dernier, une conférence débat sur le droit des défenseurs des droits de l’homme.
En marge du 20e anniversaire de la déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits de l’homme, le 9 décembre, la COMADDH le Comité de plaidoirie espoir ont outillé les membres des organisations sur les instruments internationaux et nationaux sur leurs droits. Selon Mohamed El Mocatr Mahamane Maïga, président de la COMADDH, les défenseurs des droits de l’homme qui travaillent pour faire triompher, sont souvent ciblés par les agresseurs. Pourtant explique-t-il, ils sont protégés par les Nations unies contre toute violence dans le cadre de l’exercice de leur mission. Pour lui, la Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organe de la société de promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnus, est le laissez-passer des défenseurs. « Si quelqu’un veut atteindre à votre droit montrez-lui votre passeport. Avec cette déclaration en main, personne ne doit vous toucher », a insisté M. Maïga.
En plus de cet instrument international, les défenseurs de droits de l’homme sont protégés aussi par une loi nationale. Il s’agit de la Loi n°2018-003 du 12 janvier 2018 relative aux défenseurs des droits de l’homme. Selon Thierno Amadou Sissoko, chargé de réflexion des programme de la COMADDH, l’article 15 de ladite loi impose et exige à l’Etat de « protéger les défenseurs des droits de l’homme, les membres de leurs familles et leur collaborateurs lorsqu’ils sont confrontés à une situation de risque ou de danger dans l’exercice de leurs activités ».
A la fin du panel, la COMADDH a distribué les deux documents aux membres des organisations de défense des droits de l’homme.
M. D.
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