Nous avons approché le directeur national des concours de la fonction publique, Dr Yaya Gologo pour des éclairages. Très enthousiaste, ce jeune Dr nous a d’entrée de jeu déclaré : » En termes de spécialités, les besoins sont déclinés par les départements ministériels. Notre ministère n’impose rien. On nous fait faire. Car les emplois à pouvoir sont déterminés chaque année par voie réglementaire en fonction des emplois organiquement prévus et budgétairement autorisés. A défaut d’une évaluation sur la base de cadres organiques, la procédure de détermination utilisée, tient non seulement compte du volume des besoins exprimés par les départements, mais aussi des cas de sortie (retraite, décès et autres) dans les différents corps « .
Quant à la transparence du concours, Dr Gologo soutient qu’elle ne » souffre d’aucune ambiguïté. Ça me fait mal de savoir qu’il existe une opinion négative sur le processus. Nous faisons d’énormes sacrifices pour organiser ce concours, un don de soi pour sa réussite. Ça nous fait donc mal d’entendre des rumeurs distillées ça et là sur un processus assez transparent « . Ce processus impliquant plusieurs départements comporte plusieurs étapes. La première qui consiste à la détermination des emplois à pourvoir est suivie de l’appel à candidatures, de la réception et du dépouillement des dossiers de candidature. A ce niveau déjà, les griefs commencent puisque nombreux sont les dossiers rejetés avec le motif du rejet.
Ensuite, suivra le choix des sujets : ce sont les départements techniques concernés et le ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales (épreuves de cultures générales) qui proposent les sujets. On fait fi de l’organisation matérielle. Interviendra alors la tenue des secrétariats ( la désignation des membres des commissions, la découverte des anonymats, le port des notes, la vérification des diplômes des admissibles. C’est bien après tout cela que la liste des candidats admis est diffusée.
Chahana Takiou
Le 22 Septembre 19/09/2011