Estimant les scrutins présidentiels de juillet et août frauduleux, le président du parti
Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), candidat malheureux à la
présidentielle-2018, Dr. Oumar Mariko, prône une transition au Mali. "La seule alternative
crédible aujourd’hui est d’imposer une transition politique", insiste-t-il.
L’opposition politique est toujours dans les contestations. Mieux, une transition politique est
une alternative selon le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance. En
prélude aux meetings du vendredi 21 septembre, des candidats à la présidentielle ont animé
une conférence de presse sur les raisons du rejet. L’opposition maintient toujours l’arrêt de
la Cour constitutionnelle comme une violation des lois du code de procédure pénale et
insiste qu’elle ne reconnait pas le président élu, Ibrahim Boubacar Kéita.
"La seule alternative crédible aujourd’hui est d’imposer une transition politique et
démocratique en République du Mali, propose Oumar Mariko. "Elle s’impose", dit-il. "Cela
peut se faire par la mobilisation sans précédent du peuple malien parce que nous ne
pouvons pas continuer dans la violation systématiques des droits fondamentaux,
notamment le vote, la liberté d’expression et la sécurité des citoyens", ajoute-t-il.
Pour lui, il y a plusieurs formes de lutte qui seront organisées au fil du temps pour faire
adhérer toutes les sensibilités à cette démarche. "Déjà Me Mohamed Ali Bathily et les
camarades Soumaïla Cissé, Dr. Choguel Kokalla Maïga, Me Mountaga, Paul Ismaël Boro,
Konimba Sidibé… ont initié un plan d’action. Notre accompagnement ne fera pas défaut.
Nous sommes en parfaite cohésion avec les organisations tout en espérant d’autres formes
de combats pouvant aboutir nos ambitieux pour le Mali. Le Mali ne mérite pas ça…"
Dr. Mariko affirme que Ibrahim Boubacar Kéita et son équipe comprennent que le Mali est
débout et rien ne sera plus comme avant. "Toutes forces qui ne comptent avec les Maliens
n’auront pas de chance à diriger le destin d’eux", précise-t-il.
Boycott actif des législatives !
Au nombre d’une dizaine de candidats dans cette lutte, l’opposition ne veut pas participer à
la gestion avec le régime. Estimant qu’il n’est pas légitime, les partis politiques ne veulent
pas aller aux scrutins des députés dont le premier tour est prévu le 25 novembre prochain.
"La même machine qui a contribué à asseoir Ibrahima Boubacar Kéita à travers l’organisation
de la présidentielle frauduleuse demeure. Tant que cette machine est là, partir au scrutin est
suicidaire. Les élections sont compromises à terme et nous n’allons pas participer un tel jeu",
argumente Dr. Oumar Mariko.
Bréhima Sogoba
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