Dr Farid Waliyar lors des journées portes ouvertes de l’ICRISAT


Démarrées le 26 octobre, le thème de cette édition 2011 des Journées Portes Ouvertes de l’ICRISAT portait sur «Le développement inclusif orienté vers les marchés pour les agriculteurs de l’Afrique de l’Ouest et du Centre». Elles ont permis aux participants, durant deux jours, de visiter des stands de semences et des champs d’expérimentation au  centre de Samanko.

Ces journées ont aussi été l’occasion pour le Directeur général de l’Institut de recherche, le Dr Farid Waliyar, de s’entretenir avec la presse. Ainsi, il ressort de l’exposé de son Directeur Général qu’ICRISAT est présent au Mali depuis les années 1980. Avec sa représentation de Bamako, l’Institut International de Recherche sur les Cultures des Zones Tropicales semi-arides couvre plus de 17 pays l’Afrique du l’Ouest et du Centre.

Au Mali, les recherches de l’ICRISAT sont orientées essentiellement sur un certain nombre de céréales. Il s’agit, entre autres, du mil, du sorgho, de l’arachide et du maïs. Pour Farid Waliyar, ces travaux de recherche semencière ou d’adaptation aux changements climatiques sont toujours menés en collaboration avec l’Institut d’Economie Rurale (IER). Ils visent à produire des variétés plus aptes à faire face à ces changements.

Dans sa présentation, le Directeur Général de l’ICRISAT a aussi touché du doigt certaines réalisations de son Institut. Ces réalisations ont, selon lui, permis d’enregistrer des succès dans la gestion des ressources naturelles, avec des technologies d’application de fertilisants à la base ou de récupération des sols dégradés. Pour le Dr Farid Waliyar, à travers ces actions, l’objectif recherché par l’ICRISAT est d’améliorer la vie des paysans.

A côté de la recherche agronomique, ICRISAT développe une autre technique: «le jardin végétatif africain». Cela, afin de permettre aux petits producteurs, dans le souci de diversifier les revenus familiaux, de produire des légumes qu’on peut vendre ou consommer.

Organisation apolitique à but non lucratif menant des recherches agricoles pour le développement en Asie et en Afrique sub-saharienne, l’ICRISAT est cependant confronté à certains écueils. Il s’agit, entre autres, de problèmes de financement, pour une structure qui fonctionne avec un budget de plus de 40 millions de dollars américains, et, surtout, des difficultés d’acheminement des semences améliorées.

A signaler que la zone d’intervention de l’ICRISAT couvre une superficie de 6 500 000 kilomètres carrés, répartis dans 55 pays des zones tropicales semi-arides. Cette superficie compte une population de plus de 2 milliards de personnes, dont 644 millions font partie des plus pauvres du monde.

Yaya Samaké

Le 22 Septembre

31/10/2011