Le Comité de soutien pour la recherche de Birama Touré (CSR-BT) a organisé une conférence de presse le mercredi 14 novembre 2018, au siège de VOA-Mali pour informer l’opinion nationale et internationale et exiger des autorités maliennes de faire la lumière sur l’affaire de notre confrère Birama Touré, disparu depuis plus de deux ans.
La conférence était animée par le président du CSR-BT, Kassim Traoré. Face aux hommes de médias, il rappellera que le jeune reporter du journal « Le Sphinx » est porté disparu depuis le 29 janvier 2016 après avoir donné au revoir à ses collègues de travail. La piste de son assassinat est évoquée par certaines autorités maliennes.
« Nous voulons savoir ce qui se passe. Nous ne pouvons rester silencieux. Le CSR-BT ne veut plus se taire, encore moins croiser les bras. Aujourd’hui, nous demandons des clarifications au niveau de la justice, des autorités maliennes. Nous demandons au Premier ministre de s’impliquer personnellement afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire », a déclaré Kassim Traoré.
S’il est établi qu’un responsable s’est rendu coupable d’exécution sommaire, de torture ou d’autres atteintes aux droits de Birama Touré, alors les hommes de médias demanderont à la justice malienne de punir les auteurs.
Selon une source sécuritaire, avant sa disparition, des communications entre un numéro inconnu et celui de Birama Touré évoquant un rendez-vous d’une tête à tête ont été interceptées.
« Birama n’avait pas d’information à l’avance sur sa disparition, ou d’éventuelle menace », a répondu mercredi un confrère. « Si ces allégations sont vraies, il y aura de graves conséquences contre les auteurs », promet un avocat défenseur.
D’autres sources indiquent que Birama Touré n’a jamais reçu de menace, et des sources proches de l’enquête ont affirmé qu’il y avait été assassiné.
Affaire à suivre… !
A. Diabaté