Suite à la disparition des armes de guerre à la Garde nationale, la décision de la hiérarchie de suspendre, le lundi 25 Avril dernier, le Chef d’Etat-major de la Garde Nationale, le Col-Major Zoumana Diawara, de ses fonctions jusqu’à nouvel ordre, a été annulée à peine 24 heures après, c’est-à-dire le Mardi 26 Avril 2016. Et cela, pour des raisons non encore totalement élucidées. Selon une source proche de la DIRPA, il a été libéré soit pour des raisons administratives ou il a été blanchit. Mais, ajoute la même source, une enquête est ouverte pour situer les responsabilités et faire toute la lumière sur la disparition de cette importante quantité de matériels de guerre.
La nouvelle concernant la disparition de ces armes de guerre défraye la chronique depuis la semaine dernière. Pour en savoir un peu plus, nous avons approché un responsable de la police militaire chargée de l’enquête qui nous a suggéré de nous adressé au Col. Dianran Koné, le conseiller à la communication du ministère de la Defense. Joint par téléphone, ce dernier nous a fait savoir qu’il n’est pas habilité à se prononcer sur la question. Finalement, nous nous sommes rendus à la DIRPA où nous avons eu un entretien avec un responsable sur la question. Selon notre source, cette décision de suspension du Chef d’Etat-major de la Garde Nationale, Col-Major Zoumana Diawara de ses fonctions était juste une mesure conservatoire et non une sanction.
Il s’agissait tout simplement, selon la source, de mener une enquête préliminaire afin de vérifier s’il avait pris les mesures idoines pour gérer la situation en tant que responsable de la Garde Nationale. Notre source ajoutera que la suspension du Chef d’Etat-major est survenue après cette enquête préliminaire. « Il s’est peut être avéré que le Chef d’Etat-major de la Garde Nationale, Col-Major Zoumana Diawara n’a été impliqué ni de près et ni de loin et qu’il avait pris toutes ses responsabilités pour circonscrire la situation ou la décision de suspension a été levée pour le bon déroulement de l’administration. », explique la source.
Avant d’ajouter que plusieurs personnes dans le rang des officiers ont déjà été interpellées et l’enquête s’effectuera à plusieurs niveaux avec plusieurs auditions. Rappelons qu’une enquête est ouverte par l’Inspection des armées et la police militaire pour faire toute la lumière sur la disparition de ces armes de guerre.
Moussa Dagnoko
Source: Le Républicain 02/05/2016