« Il y a une crise de confiance. On nous avait promis, lors de la suspension du premier préavis de grève, que nos différentes revendications seront adoptées en Conseil de ministre au plus tard le 25 mai 2015. Et un mois après, nous constatons que rien à été fait dans ce sens. On apprend que le dossier est au niveau de la primature. Et jusqu’à présent, il n’y a pas d’évolution. », nous a expliqué le secrétaire général du syndicat, Aliou Ousmane Daou.
Pour rappel, le comité syndical des impôts avait déposé un préavis de grève de 48 heures pour les 23 et 24 Avril 2015. Cependant, le gouvernement avait créé une commission de conciliation par arrêté N° 2015-0841/MTFPRE-SG du 21 Avril 2015. Cette commission entama des discussions raisonnables à la veille de la date de la grève, qui a abouti à des promesses formulées par le gouvernement, mais qui ne seront pas exécuté.
C’est ainsi qu’après avoir ténu ces réunions d’évaluation des engagements datant du 12 mai et celle du 03 juin 2015, le syndicat constate avec regret, la non prise en considération de ses revendications, malgré l’implication des interlocuteurs et des conciliateurs.
Pour les travailleurs, les revendications ne sont pas nouveaux, il s’agit notamment : de l’adoption du projet de décret pour modifier le décret N°02-299/PRM du 03 juin 2002, de la relecture définitive de l’arrêté N°06-0797/MEF-SG du 19 avril 2006, de l’adoption du projet de décret portant plan de carrière, de l’adoption du projet de décret portant statut particulier, de l’audit du fonds d’équipement de la Direction général des impôts (Dgi) par une instance indépendante, du gel des transferts à la Dgi jusqu’à la mise en place de la commission paritaire, de la responsabilisation du comité pédagogique chargé de la formation des agents, d’éviter à l’avenir des nominations ou des affectations à des postes de responsabilité ou dans des structures, qui seraient en contradiction avec les principes contenus dans le projet de plan de carrière, de la mobilité des responsables ayant plus de cinq ans dans le même service, de diligenter la mise en place du fichier du personnel pour mieux gérer les ressources humaines, en mettant l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, de veiller à la dotation permanente et suffisante des services en matériels et équipements nécessaires à l’accomplissement des missions dévolues, de la participation du syndicat au briefing et de la relecture de la décision N°0026/MEF-DGI du 20 juin 2014 sur le partage de la prime sur les recettes budgétaires.
Madiassa Kaba Diakité, Sidiki Adama Dembélé, stagiaire
Source: Le Républicain-Mali 25/06/2015