En se réussissant ce 8 janvier dans la salle Siraba Togola de la Cité du Banimonotié, ‘Issa Mariko et ses camarades de la CFSDT entendaient aider le Pr Dioncounda Traoré à succéder à ATT en 2012, mais ils doivent aujourd’hui faire face à leurs conséquences de leur empressement, sinon de leur incurie politique de leur mentor désormais pris à partie par de nombreux cadres et militants du parti majoritaire. En effet, depuis l’évenement, le président de l’Assemblée nationale est régulièrement interpellé pour l’action de ses partisans.
C’est d’abord les députés de Bougouni qui sont d’abord montés sur leurs grands chevaux pour demander des comptes à l’ancien ministre de la Défense pour avoir organisé dans leur circonscription une activité politique sans les informer. Leur déception est renforcée par les tentatives de justification de Dioncounda Traoré qui prétend n’être pas au courant de cette affaire alors que même pendant plusieurs semaines on a suivi les nombreux allers-retours d’Issa Mariko à l’Assemblée nationale.
Aussi, ils rappellent au président Dioncounda Traoré que l’ancien leader estudiantin ne dispose d’aucun moyen pour organiser seul le meeting du 8 janvier dernier à Bougouni. Tout comme le discours tenu qui semble édicté depuis la cellule de campagne du député élu de Nara qui est critiqué du côté du comité exécutif de l’Adema où on lui reproche de mettre en péril la cohésion du parti en menant des actions solitaires et inopportunes puisque l’appel à candidature n’est pas encore lancé. En agissant comme il est en train de le faire, alors qu’en tant que président du parti il doit être garant de la stabilité et de l’Unité, Dioncounda Traoré, ne rassure déjà plus. Bien au contraire, il donne désormais l’impression d’un homme pressé et empressé qui se fiche éperdument des intérêts de l’Adema.
Markatié Daou 17/01/2011